Conclusions




C’est la deuxième fois que je fais un séjour prolongé aux Etats-Unis mais les deux expériences ont été très différentes, d’une part parce que New York et Orlando sont deux villes que beaucoup de choses opposent et d’autre part parce qu’on ne vit pas les journées de la même façon lorsque l’on est étudiant ou employé(e).








Quelques observations :

               Je n’avais eu aucune difficulté à me nourrir correctement à New York, cette fois ce fut plus difficile. Il faut constamment remplir son frigo et amener son pack lunch au travail car dès que l’on mange à l’extérieur, les occasions de manger à peu près sainement se font rares. Les diverses cafétérias proposent de larges choix de burgers et pizzas en tout genre, pour des légumes, on repassera.

J’essaye d’éviter les généralités abusives, on ne juge pas une nation sur le comportement de quelques individus : je dirais donc que la plupart des Américains que j’ai rencontrés n’ont pas vraiment de notions de nutrition.
Qu’ils aient 20 ans ou 50 ans, mes collègues s’amenaient parfois du pop-corn et du bacon comme dîner, pas besoin d’être un maniaque de l’alimentation pour voir qu’il y a comme un problème.

Et les espèces de scooters de Wall-E sont presque déjà une réalité en Floride tant beaucoup de personnes en surpoids peinent à se déplacer.







Je ne leur jette pas la pierre : quand on se rend dans un supermarché, on se rend vite compte que les produits « sains » (viande sans additif, légumes frais, lait…) sont hors de prix. Il faut faire des choix. Sur ce thème, je recommande un documentaire très intéressant, A place at the tableque j’ai vu avec Sara à Washington l’année dernière et qui explique de manière alarmante comment beaucoup d’Américains sont à la fois obèses et sous-nourris (parce que mal-nourris)


               C’est clair, être française, c’est très exotique. Je n’ai pas un accent français très prononcé et la plupart de mes interactions avec les guests ont été tout à fait traditionnelles. Mais parfois certains sont plus curieux et regardent nos nametags pour connaître nos prénoms ou savoir d’où l’on vient. Et ça ne manque jamais : ah la France, que c’est beau, que c’est loin, que c’est romantique, ils ont vu la Tour Eiffel et ils ont A-DO-RE. Beaucoup essayent de dire « merci » et « au revoir », c’est sympa.
L’Europe en fascine plus d’un : ils trouvent cela fantastique que l’on puisse changer de pays en quelques heures, voir plusieurs pays en quelques semaines. J’essaye de leur expliquer que comme l’Europe est à l’échelle des Etats-Unis, cela correspond à la facilité avec laquelle ils changent d’Etat i.e. sans vraiment s’en rendre compte. Mais rien n’y fait, cela les impressionne moins.

               Que l’on adore ou que l’on déteste, Disney reste le symbole du capitalisme triomphant à l’américaine. C’est vrai, l’objectif final est de vendre, de faire augmenter le chiffre d’affaires. Moi qui suis encore mal à l’aise avec cette dimension là (je me soigne, je suis en école de commerce), j’ai quand même choisi le secteur le plus mercantile de tous en optant pour merchandise.
Mon expérience de vente la plus désagréable a été quand j’ai été mise sur le chariot ambulant à vendre des babioles qui brillent et qui font du bruit. Les parents nous voient avant leurs enfants et nous maudissent du regard parce qu’ils savent qu’ils vont être obligés d’acheter une merdouille profondément inutile pour éviter les larmes (qui arriveront, inévitablement).

Mais cela n’a été qu’une soirée de ces neuf fantastiques semaines. Pour moi, Disney a toujours été beaucoup plus que de simples produits de consommation. La lettre de motivation que j’ai rédigée pour ce travail a été la plus simple que j’ai jamais eu à écrire, je crois profondément dans les valeurs de l’entreprise. Rien n’est jamais assez beau, assez bien. Disney ne recherche rien de moins que la perfection et je pense que toutes les entreprises du monde auraient à apprendre de la façon dont l’entreprise traite ses clients. C’est vrai qu’il faut dépenser beaucoup d’argent pour s’offrir des vacances en famille à Walt Disney World et je le regrette. Mais une fois les tourniquets passés, chaque cast member se pliera en quinze pour rendre le séjour des guests magique, qu’ils restent dans le plus classe des hôtels Disney ou qu’ils ne soient là que pour la journée. Je suis fière d'avoir fait partie de cela.

En deux mois, j’ai vu des dizaines voire des centaines de m gical moments et presque aucun n'était une simple vente. Walt Disney voulait créer un endroit où enfants et parents peuvent passer la journée ensemble et passer de bons moments. Je ne sais pas s’il serait satisfait de la dimension qu’a pris l’entreprise mais il est certain que son objectif a été atteint. Walt Disney World ce n’est pas que de longues files d’attente, des factures hallucinantes et une chaleur écrasante. 
C’est aussi des guests qui écrivent des lettres une fois rentrés chez eux pour dire qu’ils ont été particulièrement bien traités par tel ou tel cast member, plusieurs générations qui chantent Let it go à s’en arracher les poumons pendant les feux d’artifices Fozen à Hollywood Studio, des petites filles qui n’en croient pas leurs yeux parce qu’Anna et Elsa leur ont envoyé un baiser pendant la parade, des centaines de personnes qui s’extasient lorsque la fée clochette s’élance du haut du château pendant Wishes  ou un petit garçon qui pleure de joie parce qu’il vient de voir sur ma pochette que j’avais le pins Capitaine Crochet qu’il recherche depuis 10 jours et qu'il va enfin pour échanger un de ses pins pour l'avoir…

Et ce sont de toutes petites attentions qui font la différence comme offrir des dizaines de stickers Mickey aux personnes qui voudront emballer ce qu’elles achètent ou appeler les petites filles princesses et leur faire la révérence.
Mon magical moment préféré : faire des oreilles de Mickey sur les glaces des enfants !







Contrairement à ce qu’espéraient croyaient ma famille et mes amis, deux mois chez Mickey ne m’en ont pas dégoûtée, loin de là ! J’ai découvert que je suis très loin d’être obsédée par l’univers Mickey, je le suis à peine autant qu’un Américain moyen.
J’adore les parcs mais ce sont quand même les longs métrages que je préfère: j’ai grandi dans les années 90, le deuxième Age d’or de Disney, et nous avons été gâté(e)s: La Belle et la Bête (1991), Aladdin (1992), Le Roi Lion (1994), Pocahontas (1995), Le Bossu de Notre-Dame (1996), Hercule (1997), Mulan (1998), Tarzan (1999)… Et même avec les années qui passent, je trouve que la qualité des films ne faiblit pas, de l'image à la musique, la quête de perfection est toujours présente.

Même si j'ai adoré ces deux mois, je ne pourrais pas vivre en Floride : tout est trop pour moi. Il fait trop chaud, les distances sont trop grandes, il y a trop de tentations à consommer…
Je préfère les endroits bien desservis par les transports en commun où je suis tout à fait indépendante, les pays sensibilisés à la préservation de l’environnement et qui ont une Histoire, des choses à visiter.


Est-ce que je recommanderais ce programme ? 

Oui, oui, oui, un million de fois oui ! Me voilà rentrée et je ne réalise toujours pas de la chance que j’ai eu de pouvoir passer deux mois à travailler à Walt Disney World. Disney propose cet International College Program depuis dizaines d’années et ils sont très bien rodés : on est très bien encadrés, bien logés, l’accès gratuit et illimité à tous les parcs rend le séjour magique et les heures de travail moins pénibles et les réductions sur les produits font de nous un nouveau moyen de promotion de la marque (nous revenons tous chez nous avec des t-shirts ou des mugs ou des peluches…dans mon cas c'est "et....et")

Donc que vous soyez des fanatiques de Disney ou que cherchiez juste un job d’été au soleil, foncez ! Il faut bien sûr considérer attentivement le budget que cela suppose et le processus de  recrutement qui est assez rigide mais si vous cochez toutes les cases, n’hésitez plus !

2 mois c'est court, c’est vrai,  mais cela permet que la lassitude ne s'installe pas ! Je serais bien restée un mois de plus mais six mois ou un an me paraissent trop longs, le travail très répétitif et la monotonie s’installe rapidement. Quand on sait qu’on est là que pour deux mois, on profite à fond de chaque journée.


Le prochain blog arrive à grands pas mais en attendant…there’s no place like home !

Ce n'est qu'un au revoir




Le début de semaine a été assombri par la disparition de Robin Williams. En plus d'être un très grand acteur et humoriste, il était une personnalité phare de la communauté Disney car il a prêté sa voix à l'inoubliable Génie d'Aladdin. Sa voix résonne toujours plusieurs fois par jour dans les parcs notamment dans Wishes,  le spectacle de feux d'artifices de Magic Kingdom.



Malgré un emploi du temps bien rempli, il me restait encore des choses à voir ! Je suis allée au second parc aquatique avec Charlotte, Blizzard Beach. Sur le thème des sports d'hiver (on prend même un télésiège pour aller au sommet des toboggans), les attractions et les toboggans sont plus extrêmes qu'à Typhoon Lagoon. C'est un endroit plus axé sur l'amusement que sur la détente.






Nous avons fini la soirée sur le Boardwalk : balade sur le front de mer & repas à Kouzzina : un des meilleurs repas que j'ai jamais mangé !
















Mercredi il a fallu dire au revoir à tout le monde au travail. Je me suis vraiment attachée à ma petite équipe, tout le monde a été absolument adorable depuis le début et ils vont me manquer ! J'ai reçu une très bonne évaluation de mes managers qui me verraient bien en formatrice, cela fait plaisir à entendre ! Et tout le monde a aussi signé un poster que j'ai pu ramener avec moi.

Et puis est venu le temps de la dernière journée dans les parcs. Je l'ai passé à Magic Kingdom (where else?).
J'ai fait inscrire mon nom à l'arrière de mes oreilles de Graduation.



















J'ai pu passer un peu de temps avec Samantha avant qu'elle n'aille travailler puis j'ai vu les parades, fait des attraction, vu les feux d'artifices...Après avoir eu deux mois d'accès illimité, je crois que tout le monde se dit qu'on aurait dû/pu en profiter plus.





J'ai même fait la fermeture du parc pour l'occasion !
















Puis ce fut l'heure du retour : Orlando - Montréal - Paris - Lyon !

Home Sweet Home ! 

Travailler à Walt Disney World : des infos




Un article pour ceux qui chercheraient plus de détails sur comment cela se passe quand on travaille à Walt Disney World. (Ces informations sont valables pour le mois d'août 2014 et sujettes à changement)






Les Programmes

Il y a trois types de programme par lesquels un français peut venir travailler à Walt Disney World
-International College Program (celui que j'ai fait)- 2 mois pendant l'été, tous les postes, tous les parcs & resorts
-Chefs de France - 1 an à la pâtisserie du pavillon français d'Epcot
-Cultural Representative Program - 1 an au pavillon français d'Epcot en merchandise ou food & beverages ou en Guest Services dans les parcs

Le recrutement se fait par l'intermédiaire d'International Services.

Les Résidences pour les College Programs

Il y a 4 résidences et à moins d'une dérogation, les participants aux différents programmes y sont assignés (elles ont toutes une belle piscine, une salle de sport, une salle avec des ordinateurs ouverte 24h/24, les prix sont sensiblement les mêmes et dépendent surtout de votre nombre de colocataires, internationaux et américains y sont mélangés ) :

-Vista Way : la résidence principale, la plus grande et la plus ancienne. Elle est éloignée des trois autres et c'est là que la plupart des soirées ont lieu. On y trouve le Service center  dans lequel on peut louer des DvDs et des livres. C'est aussi le départ des party bus qui emmènent aux clubs d'Orlando. Il y a pas mal de commerce autour : un Walgreen, un Wendy's...

-Patterson Court :  Seule résidence qui n'a pas son arrêt de bus, elle dépend de Chatham Square, à 5mn à pied), 10min à pied de The Commons.

-Chatham Square : 10min à pied de The Commons, juste à côté de Mickey's Retreat, un complex récréatif réservé aux Cast Member et à leur famille

-The Commons : ma résidence (que j'ai beaucoup aimé!). A quelques minutes à pied d'un outlet géant (boutiques qui vendent des marques à prix cassés). C'est également là que l'on prend le trolley qui va aux parcs Universal (il faut pas mal marcher à l'arrivée). L'avantage ultime : machines à laver et sèche-linge dans les appartements (donc gratuit et en libre accès) contrairement à toutes les autres résidences.

On vous demande votre avis : il faut classer les résidences par ordre de préférence, exprimer ses préférences en terme de nombre de chambres et nombres de personnes par chambres (2 chambresx2personnes, 1x3, 2x3, 2x3, 2x4). Personnellement, ils n'ont pas vraiment tenu compte de mes préférences mais je suis très satisfaite de mon placement.

Les Transports

Vivre sans voiture en Floride, c'est compliqué et frustrant !
Un réseau de bus  (12 lignes) se charge des connections entre les résidences, les parcs et les resorts presque 24h/24 pour certaines lignes. La plupart des routes relient les résidences et un parc/un resort, pour aller d'un parc à un autre ou d'un parc à un resort, il faut emprunter les transports des guests (bus ou bateau).
Il faut prévoir pas mal d'avance lorsque l'on veut se rendre au travail : entre les accidents, les embouteillages et les retard inexpliqués, mieux vaut arriver une bonne demie-heure en avance que dix minutes en retard.
A part ça, les taxi ne sont pas hors de prix et les services de navette (notamment pour l'aéroport) se livrent une guerre des prix tout à fait appréciable !

L'emploi du temps et la paie

On a deux jours de congé consécutifs par semaine (sachant que la semaine commence le dimanche). On découvre notre emploi du temps chaque dimanche pour la semaine d'après (imaginons que nous sommes le dimanche 1er juillet, je peux donc voir mon emploi du temps de la semaine du 1er au 7 et pour celle du 8 au 15).
A partir de là, libre à chacun d'échanger, de donner ou de prendre des "shifts" (créneaux de travail). En théorie, les seules contraintes sont : que l'on ait gagné assez d'argent pour payer le loyer qui est prélevé directement (environ 90$ sachant que le salaire de départ est 7,93$/h) et que l'on soit formé pour les shifts que l'on réclame. Cependant c'est en réalité un peu plus compliqué que cela : un jour de boulot en moins se ressent immédiatement sur la paie et il est parfois difficile de récupérer un shift car beaucoup de demandes sont refusées (par exemple si cela se transformerait en heures supplémentaires alors que c'étaient des heures normales au départ). Il faut aussi considérer que cela prend du temps de s'adapter à un nouveau lieu de travail et quand on est là que deux mois, on a juste le temps de bien maîtriser sa propre localisation.

On reçoit notre paie le jeudi pour la semaine précédente (pas celle en cours), elle est versée directement (moins le loyer) sur un compte lié à une carte de crédit que nous donne Disney.

Pour ce qui est des absences et des retard, il existe un système de points et de reprimands qui est bien expliqué dans le guide que l'on reçoit le premier jour.
Point crucial : si vous décidez de "call-in" (i.e. de prévenir que vous ne viendrez pas au travail) parce que vous ne vous sentez pas bien ou pour quelque autre raison que ce soit, surtout n'allez pas dans les parcs et n'utilisez pas votre carte de crédit donné par la compagnie ! Vous seriez renvoyé sur le champ. Disney considère que si vous n'êtes pas au travail c'est que vous êtes à demi-mourant dans votre lit et que vous n'avez même pas la force d'allez jusqu'à la pharmacie pour vous acheter des médicaments (!). Faites également attention à ce que vous postez sur les réseaux sociaux.

Administratif

Pas besoin de se prendre la tête, Disney s'occupe de tout ! On reçoit des instructions très détaillées à chaque étape : recrutement, demande de visa, choix de la couverture santé, billet d'avion, n° de sécurité sociale USA...
La seule chose que l'on doit faire c'est remplir chaque mois une "obligation culturelle" pour les services de l'immigration américaine. Pas d'inquiétude, à peu près toute activité compte comme une activité culturelle : aller au cinéma, manger avec un Américain, aller faire ses courses à Walmart...

J'espère que cela vous sera utile !


Posted in

But every cloud has a silver lining !



"Every cloud has a silver lining", littéralement : Chaque nuage a un contour argenté (i.e l'éclat du soleil derrière). Il faut comprendre qu'il y a du bon dans chaque situation.

J'arrête de m'apitoyer sur mon sort : Walt Disney Wolrd est "the happiest place on Earth" et les occasions de passer de bons moments ne manquent pas !


Jeudi dernier, sur les conseils de mon père, je suis allée rencontrer Mr Weiss qui travaille chez IBM depuis 30 ans et dont le bureau est situé dans le parc d'Epcot. Il a été très disponible et bienveillant, m'a fait faire le tour de l'exposition THINK sponsorisée IBM et on a pu discuter de son travail. Il était aussi curieux d'apprendre des choses sur le fonctionnement de Disneyland Paris.







Pendant notre conversation, un de ses collègues est passé pour lui dire qu'il venait de faire une réservation et qu'ils allaient déjeuner en Allemagne...sympa de pouvoir "eat around the world". J'ai donc profité d'Epcot pour aller manger en France ! Quiche Lorraine et sorbet...comme à la maison !

Ok, on a compris ! 

Vendredi matin, nous avions, avec Hannah, une réservation pour le petit-déjeuner. Depuis que je suis arrivée, tout le monde me parle du petit-déjeuner chez Kouzzina, le restaurant méditerranéen mitoyen de notre confiserie. C'est a priori un des meilleurs de Walt Disney World et nous avons 40% de réduction. Patates douces, œufs mi-mollettes, saucisses de dinde, pains aux olives et purée d’artichauts...c'était effectivement très bon !





Ayant quelques heures à tuer avant le travail, nous avons fait un saut par Epcot : attraction Nemo, visite de l'aquarium, photos avec Donald au Mexique et Mulan en Chine (enfin!)








Depuis le 8 août, nous avons accès gratuitement aux deux parcs aquatiques, je suis donc allée faire un tour à Typhoon Lagoon samedi matin avant le travail. J'ai été plus qu'agréablement surprise : le décor est absolument paradisiaque, il y a des attractions (comme nager avec des petits requins), plein de toboggans...En arrivant à l'ouverture, il n'y avait pas grand monde, il faisait déjà très chaud et le temps était parfait, loin des orages de l'après-midi.













When it rains, it pours

"When it rains, it pours" , littéralement : "Quand il pleut, il pleut des cordes"
En gros, quand quelque chose va mal, tout va mal.

Le saviez-vous ? Une personne née en Europe ne peut pas donner son sang aux Etats-Unis. 

Après 30min dans la salle d'attente du Blood Drive Bus, on m'a donné un prospectus avec la liste des médicaments et des pays de naissance qui empêchent de donner son sang. C'est un peu étrange de voir la France, la Suisse ou l'Allemagne listées comme le sont d'habitude les pays les moins avancés mais les Américains ont l'air d'être toujours très préoccupés par la maladie de la vache folle.

Cela a conclu une journée qui avait déjà mal commencé : à Magic Kingdom, un enfant m'a bousculée pendant la parade, j'ai fait tomber ma tablette qui est maintenant toute fissurée

Bref, un de ces jours où il vaut mieux aller se coucher tôt !

Le lendemain : cinéma à Downtown Disney (J'ai vu Lucy de Luc Besson qui, malgré la très belle performance de Scarlett Johansson ne m'a plu que modérément) et retour à Magic Kingdom, clairement mon endroit préféré. Je vois et revois tous les spectacles possibles.
Mes préférés ? PhilarMagic, Festival of Fantasy Parade & Wishes.
C'est tellement génial de pouvoir venir dans le parc seulement pour quelques heures :  faire une attraction, boire un thé glacé, voir un spectacle, me promener dans les magasins et rentrer chez moi.




Je commence ma dernière semaine de travail, mes collègues vont me manquer !











Me voilà avec deux journées de 16h cette semaine. Je finirai sûrement sur les rotules, un bon test de résistance physique. Au moins j'ai mon dernier jour de libre (pour aller à Magic Kingdom bien sûr ! ).

Money


Il ne faut pas se voiler la face, cela coûte de l'argent d'aller travailler à Walt Disney World. Voilà une liste des dépenses/recettes. Cela reste très approximatif, c'est pour donner un ordre d'idée.



Dépenses

-Billets d'avion : 582 euros (pris en avance, par moi-même, sans attendre d'avoir le visa )
-Visa : 180 euros (10 euros de RDV à l'ambassade, 120 euros pour le mandat-compte, 24 euros de Chronopost pour le renvoi du passeport, 25 euros pour le processus SEVIS)

-Assessment Fees : 100 dollars (obligatoire, versé à Disney, sert à participer aux événements organisés par les résidences : Welcome Events, Graduation...)
-Couverture santé : 222 dollars (environ 160 euros)
-Dépenses nourritures (je n'ai compté que mes tickets de caisse hebdomadaires à Walmart) : environ 650 dollars

-Personnellement, je n'ai pas pris de forfait téléphonique, je ne suis restée que deux mois et il y a le wifi partout donc je me suis servie de ma tablette (que j'aime d'amour) et Facebook est suffisant pour contacter les amis qu'on se fait sur place.

Dépenses : environ 2000 dollars

Recettes

-Ma paie : en moyenne 170 dollars/semaine à partir de la 3ème semaine de présence (sachant que le loyer a déjà été prélevé)

Recettes : environ 1200 dollars


NB : le loyer n'apparaît pas puisqu'il est prélevé à la source


Vous comprendrez donc qu'il faut prévoir un budget pour partir puisqu'en ne prenant en compte que les dépenses les plus basiques on arrive déjà à 800 dollars à compenser. A cela s'ajoutent toutes les dépenses loisirs : les sorties, les repas à l'extérieur, les souvenirs...
Bref, c'est un budget !
Posted in

Rencontres du troisième type

Tout le monde s'en va au travail, résultat : mon emploi du temps initial ne comportait qu'un seul jour de congé pour la semaine à venir. J'ai donné un de mes jours de travail parce qu'il y a encore trop de choses que je veux faire avant de partir.





Samedi soir, on a réussi à aller manger (presque) tous ensemble après le travail (i.e. à 1h du matin), histoire de faire un dîner d'au revoir.



 Dimanche dernier, journée de princesses à Magic Kingdom avec Samantha.

J'avais réservé un petit déjeuner avec personnages au Crystal Palace à Magic Kingdom. C'est un super buffet à volonté et pendant le repas Winnie l'Ourson et ses amis passent signer des autographes et prendre des photos.






Après être allées se faire asperger de paillettes, on a passé la journée à faire des photos avec les personnages.
Je vais à Disneyland Paris environ une fois par an et quand on est dans le parc pour une journée seulement, attendre, même dix minutes pour faire une photo avec Donald, ça ne vaut pas vraiment le coup.
Ici je réalise que l'échange de pins et les rencontres avec les personnages sont ce qui rend les parcs intéressants pour les gens qui viennent très régulièrement comme les cast members ou les personnes qui ont un pass annuel : l'expérience est différente à chaque fois (et c'est gratuit) !

On a passé une super journée à échanger des pins et à prendre des photos: les acteurs sont vraiment dans leurs personnages, on discute avec eux, c'est très sympa.
Gaston est totalement imbu de lui même, Peter Pan pose plein de questions et nous demande d'arrêter de grandir, les princesses racontent des histoires, Tiana parlait même un peu français...

































J'ai enfin vu la parade de trois heures : très réussie! La chaleur est à peine supportable quand on ne fait qu'assister à la parade, je n'ose pas imaginer à quel point ils doivent avoir chaud dans leurs costumes.





On a fait quelques attractions dont le Caroussel of Progress qui montre comment le progrès technique a changé la vie de la famille américaine durant le XX° siècle. Présenté à l'exposition universelle de New York en 1964, c'est un bel hommage à l'approche très positive qu'a Disney de la technologie : des animatronics dans les années 60 aux magic bands qui aujourd'hui facilitent les vacances des guests, l'entreprise n'a pas peur de constamment se remettre en question et veut toujours être en avance sur son temps. Etre le meilleur dans son domaine, Disney sait faire mais ce n'est jamais suffisant.
Cela m'avait d'ailleurs marqué quand j'ai regardé le making-of de Mary Poppins : dans une des scène,Julie Andrews chante avec un oiseau posé sur son doigt. Cela me paraissait pas particulièrement fantastique mais en réalité l'actrice a  une vingtaine de câbles qui permettent à l'oiseau de s'animer le long de son bras : une prouesse technique pour l'époque !





Jeudi dernier (31/07), c'était Graduation Day,  la remise des diplômes ! Il me reste encore deux semaines de travail mais comme beaucoup de College Program partent aujourd'hui (le 1 août), la cérémonie avait lieu pour tous ceux qui partaient avant le mois d'Octobre. C'est un peu étrange parce que certains comme Manal disent au revoir à un an de leur vie alors que moi je ne suis ici que depuis deux petits mois, l'émotion n'est clairement pas la même ! 

Il y avait beaucoup de monde, j'ai attendu deux heures en plein soleil pour ma photo avec le grand patron mais ça en valait la peine !




On a reçu nos oreilles avec le petit Pompom de graduation, un diplôme et une belle boîte souvenir. Tout le monde était bien habillé, il y avait de la musique, de la nourriture, des drapeaux pour les internationaux...



Il y avaient aussi des tentes dans lesquelles on pouvait poser des questions sur ce qu'on peut faire après le College Program :  les Américains n'ont pas de problèmes de visa et beaucoup et sont souvent tentés de revenir travailler chez Disney parce que même si le travail est souvent pénible, répétitif et pas très épanouissant, le cadre de vie et les à-côté donnent un côté très "vacances" au temps passé en Floride.